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L'équipe de l’association OCALUCH  vous , remercie chaleureusement ses partenaires Nationaux et internationaux , les  divers programmes de coopération , les différents réseaux donc il  fait parti, principalement le réseau  Zenü network qui grâce à ses  multitudes envoi d'informations par mail  sur les opportunités de financement   nous ne oublierons  pas ici tous ceux  qui s'investis  de prés  ou de loin  pour la bonne marche de cette association . C’est pour cella que nous avons toujours  dit  que  nous ne pouvons pas attaindre nos objectives sans leurs  soutien, cher  partenaires, plus que jamais, nous avons besoin de vous pour continuer à mener nos actions au profit des personnes  démunis ! Votre soutien, quel qu’en soit sa nature, est  la bienvenue pour nous encourager à poursuivre nos objectifs..    

 Michel  Fosso

 
18 janvier 2018 4 18 /01 /janvier /2018 20:48

Géraldin Mpesse est écrivain et rédacteur. Il est pair éducateur et élève-professeur à l’École Normale Supérieure de Yaoundé (Cameroun). C’est alors un amoureux de l’éducation. Cet amour l'amène à se poser les questions sur l’appréhension de l’éducation dans son cher pays, le Cameroun. Pourquoi aller à l’école au Cameroun n’est rien d’autre qu’un appel qu’il lance pour une prise de conscience sur les finalités de l’éducation.


Children at Sunday school

Pourquoi aller à l’école au Cameroun ? La question semble évidente, voire idiote pour ceux qui prétendent déjà connaître les finalités de l’éducation. Sans doute, la mémoire qui se trompe voit à l’orée un emploi à la fonction publique. Là n’est pas la pertinence de la question, car l’on veut encore s’interroger sur les vraies finalités de l’éducation universelle. Si l’éducation se veut universelle, levons le voile qui bande nos yeux et lisons le complément circonstanciel « au Cameroun ».

C’est là même la pertinence, mieux la pragmatique de la question. Pour mieux comprendre cette dernière, il sera superflu de convoquer Hymes ou Halliday. Observons juste les faits sociaux, puisqu’il faut qu’on s’entende, car nous devons nous entendre une fois et pour toutes. Sans éducation, l’on ne pourra envisager le développement durable, maître mot du XXIe siècle. 
 

Didactique et pédagogie avaient trouvé un commun accord, et dès lors les termes éducation et école ont commencé à se confondre. Oui, il y a lieu de se confondre dans une société où toute l’éducation a été abandonnée aux enseignants, alors véritables éducateurs.

Nous parlons de l’école au Cameroun, État indépendant qui consomme encore avec appétit le système éducatif français alors obsolète de ce côté-là. Mais voyons en l’éducation scolaire les vertus universelles, pas celle de la mondialisation, entendue comme « l’anthropophagisation » des petits États africains. Comme le rappeur camerounais Koppo, voyons en l’école les mbindi ways de base. Oui, il le faut vraiment pour qu’on s’entende bien et nous devons bien nous entendre. 
 

Les mbindi ways de base pour s’éloigner du « verbalisme grandiloquent » et faire défiler en filigrane de l’imaginaire du peuple les objectifs de l’éducation universelle. Trois petits mots laissent voir clairement ces objectifs : humanisation, socialisation et épanouissement. Entendons que l’homme s’éduque pour s’humaniser, devenir un être social, tout ceci pour mieux s’épanouir dans sa communauté. Cette conception de l’éducation est encore loin des Camerounais.
 

Pourquoi aller à l’école au Cameroun ? Cette question pragmatique revient, car il y a lieu de se la reposer. Elle est dans son contexte, car le transfert de connaissance se heurte contre les habitudes à la peau dure, la barbarie. D’ailleurs, nombreux sont ceux qui prennent le chemin du long crayon dans le but et espoir d’arborer le costume, s’étrangler le gosier avec une cravate, s’asseoir derrière un bureau climatisé et se tailler la part du lion. C’est ce genre de mentalité que l’on doit décrier. Il n’est pas rare, pour ne pas dire qu’il est fréquent de voir les automobilistes s’insulter entre eux.

Dans cet incivisme caractéristique et notoire, s’arriment universitaires et enseignants, les parangons de la société. Des formules de politesses ne sont plus utilisées que dans les services publics. Comme une règle, mieux une grammaire prescriptive, le langage de l’incivisme s’intensifie et on voit ici et là les disciples de la perversion de la courtoisie sociétale. Dans les rues comme dans les lieux éducatifs, c’est le brainstorming des injures perverses.
 

À en croire la réalité quotidienne, la situation morose de ce pays reconnu par son hospitalité cordiale laisse transparaître les autres finalités de l’éducation. Cherchons-les dans la « diplômie » après laquelle toute la société court. C’est ici le point de chute du transfert des connaissances susceptibles d’humaniser la société pour un développement durable.

À bien observer les soubresauts de l’incivisme normé dans nos villes, il y a lieu de penser que l’éducation à la citoyenneté et la morale n’a plus sa place dans les programmes scolaires dans le pays de Guillaume Oyono Mbia. Il est alors temps de créer autre chose.

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